Bonjour à tous les amis !
Une des questions qui m’est le plus posée lorsque je discute avec des amis cyclistes est « comment puis-je renforcer mes faiblesses ? » . Par principe cette sorte de remise en cause est une bonne chose. C’est pourquoi il est tentant pour moi de leur répondre en leur donnant des astuces et exercices pour les aider à améliorer les qualités qu’ils tentent désespérément de faire progresser. C’est tentant de leur proposer un programme d’entrainement qui tenterait de gommer leurs faiblesses en contre-la-montre, ou de leur montrer des exercices très efficaces pour améliorer leur pointe de vitesse. Pourtant je ne le fait pas … Et pourquoi çà ? Et bien c’est très simple, je pense qu’il est préférable de réfléchir aux causes qui les ont poussé à me demander comment améliorer des qualités qui ne seront jamais leur spécialité plutôt que de tenter d’en faire des forces. Késaco ? Je m’explique …
Exemple concret pour illustrer ce principe
Pour mieux comprendre, prenons un exemple : Paul est un coureur de deuxième catégorie en FFC, un niveau déjà très exigeant. Habitant dans les hautes-alpes et ayant un gabarit plutôt léger, il excelle en montagne et dès que la route s’élève mais a quelques difficultés au sprint et en contre-la-montre. Malheureusement pour lui, à son niveau amateur, un très grand nombre de courses arrivent au sprint, ce qui ne lui permet pas de souvent jouer la gagne de ces courses. Il souhaite donc logiquement améliorer sa pointe de vitesse pour augmenter ses chances de victoire. Par principe c’est une bonne idée, mais soyons réaliste, même s’il s’entraîne dur, Paul aura beaucoup de mal à se payer les meilleurs sprinteurs de sa région lors de sprints massifs. C’est pourquoi, il est très important de comprendre pourquoi il veut sprinter plus rapidement. Pour moi, Paul se focalise sur ses faiblesses (le sprint) au lieu de tirer profit de ses qualités d’excellent grimpeur. Même s’il est très important de se remettre en question régulièrement pour progresser, cette question est signe d’un manque de confiance chez Paul. S’il se focalisait plus sur ses énormes qualités de grimpeur, il pourrait accomplir de grandes choses. Au lieu de me demander comment améliorer sa pointe de vitesse (son point faible), si Paul m’avait demandé comment gagner plus de courses, je n’aurais pas fait de son manque de pointe de vitesse le centre de la discussion. Au lieu de çà, j’aurais insisté sur l’amélioration de son rapport poids/puissance et sélectionnerait avec lui les courses les plus dures pour qu’il puisse s’exprimer sur un terrain à sa convenance.
Pour gagner plus de courses, focalisez vous sur votre point fort et sélectionnez les courses qui correspondent le plus à votre profil
Parfois cela a du sens de se concentrer sur l’amélioration de vos meilleures compétences et ne pas avoir peur d’en quelque sorte « mettre de coté » vos autres qualités médiocres.
Pourquoi ? Parce qu’il est plus drôle de gagner (ou d’au moins avoir une chance de gagner) quelques courses durant la saison plutôt que de finir dans le top 10 chaque semaine mais de ne jamais avoir réellement la chance de lever les bras.
Souvenez-vous, il est toujours plus agréable et motivant d’accentuer vos forces plutôt que de tenter de vous améliorer dans des domaines ou vous ne serez malheureusement jamais vraiment compétitif. J’applique également ce principe dans la vie de tous les jours.
Comment choisir la course parfaite pour gagner ?
Globalement, il y a différents profils physiologiques : les sprinteurs, les puncheurs (qui aiment les bosses à fort pourcentage), les grimpeurs, les rouleurs… Si vous avez quelques années de vélo à votre actif, vous avez certainement une petite idée de votre profil, sinon réfléchissez à la course qui vous correspond le mieux, celle où vous avez le plus de chance de victoire et qui correspond le plus à vos qualités et vos préférences. -> Mieux se connaitre
Ne pas sacrifier vos autres qualités
Même si je vous conseille de trouver votre spécialité et d’améliorer vos capacités au maximum, il est important de garder à l’esprit que la plupart des courses sur route adoptent des profils assez irrégulier, jumelant plusieurs types de terrain. Que cela soit, des petites côtes, des faux plats, des parties plus techniques en descente, des courses exposées au vent, un très grand nombre de celles-ci finissent par un sprint entre les membres d’un groupe plus ou moins grand.
De ce fait, il est toujours important de ce créer un panel de qualités physiologiques large, tout en ayant à l’esprit votre spécialité, le domaine où vous pourrez faire la différence pour gagner cette course.
Tout est une affaire de compromis, trouvez votre spécialité, développez la au maximum, et n’oubliez pas d’entraîner également les autres qualités qui vous aideront à réussir
Si vous n’êtes pas sprinteur, tout n’est pas perdu … il vous reste 3 solutions : Attaquer, attaquer ou attaquer … Faites votre choix 😉
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